UN BEAU 14 JUILLET 2013 À VITRY-LE-FRANCOIS !

Beaucoup de monde cette année 2013 pour les cérémonies de ce 224^ème 14 juillet, pour une fois très ensoleillé.

Pompiers, Majorettes, Cercle des 17, élus municipaux et de la CoCom, Association  des chiens d’agilité, sociétés sportives avec notamment les escrimeurs, mais surtout simples citoyens plus nombreux que les années précédentes – ils représentaient la moitié des participants - ... au total environ 350 personnes sous le ciel d’un magnifique bleu indigo et 3 avions "Rafale", aussi longs à venir que rapides à disparaître… ce qui n’est pas forcément déplaisant: parce que le 14 juillet c’est la fête du peuple citoyen-acteur et non pas la fête des armées de métier.

Après le rassemblement au monument aux morts sur la Place du Maréchal Joffre, le défilé s’est écoulé par le Boulevard François 1^er vers l’Hôtel de Ville, via la Rue Aristide Briand, la Place d’Armes et la Rue Dominé de Verzet… Un « vin d’honneur » (Champagne et jus de fruits) est alors traditionnellement servi à la population dans les jardins. Cette année, je ne m’y suis pas rendu. Après avoir quitté le défilé en bout de rue face à la Mairie, je suis rentré pour me préparer pour honorer l’invitation à déjeuner chez Marco…    

Nous avons appris que, selon les habitudes de la Fête Nationale, notre Maire avait été « élevé » au grade de chevalier de la légion d’honneur. Pas de danger de voir promue une femme syndicaliste et juge prud’homme bénévole. Même remarque quant à cet ouvrier de la plasturgie et secrétaire général de la 1^ère centrale syndicale du Pays Vitryat ou pour cette retraitée qui fait des miracles avec ses 650 € mensuels calculés sur ses 25 meilleures années professionnelles, ou encore cette femme laborantine et défenseur efficace de notre centre hospitalier. Ce serait une grande nouveauté que d'honorer "le monde du travail" ! Sans vouloir être irrespectueux, je ne peux m’empêcher, en évoquant ces promotions de légion d’honneur, de penser à ces images du commerce triangulaire où les esclavagistes échangeaient leur cargaison « d’ébène » contre des colifichets et de la verroterie…

 Je pense qu’on pourrait faire mieux, dans la perpétuation et la célébration de cette Fête  Républicaine et la Marseillaise, en assurant la présence des enfants des écoles à raison d’une représentation par roulement d’une école de quartier chaque année… Cela se faisait dans ma jeunesse et ce n’était pas forcément inutile.

NOSE DE CHAMPAGNE