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LE MERLE MOQUEUR
LE MERLE MOQUEUR
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14 mars 2010

« LONGTEMPS APRES QUE LES POETES ONT DISPARU, LEURS CHANSONS COURENT ENCORE DANS LES RUES… »

… nous confiait Charles Trenet qui a aussi chanté « la mer », « je chante », « douce France », « liberté » ou « quand descend le soir »…

MAIS AUJOURD’HUI, LE MOMENT EST AU RECUEILLEMENT DEVANT LE FRERE QUI NOUS QUITTE…

ferratLorsqu’ « en groupe, en ligue, en procession », les « pauvres petits cons » crachent sur « la commune » et « Cuba, si » ou montrent « la porte à droite » ouverte sur « nuit et brouillard », « camarade », « j’imagine » que tu quittes « la mer » et rejoins « la montagne » et « les yeux d’Elsa », dont même « le chef de gare est amoureux », pour les « aimer à perdre la raison » !

Tu as dis à « ma môme » : « j’arrive où je suis étranger », comme « les nomades »… « Tu aurais pu vivre » parmi « les tournesols » où « l’amour est cerise », avec « maria » lui proposant « nous dormirons ensemble » comme « deux enfants au soleil ». Tu aurais pu chanter « je ne chante pas pour passer le temps » ou « la complainte de Pablo Neruda » en t’exclamant que « c’est beau la vie ».

Aujourd’hui, c’est « l’embellie »… Je pense à « Brassens ». « La matinée » se lève sur « ma France ». « Les belles étrangères » ont quitté « mon palais » pour d’autres lieux où « la femme est l’avenir de l’homme ». Tu sais, « On ne voit pas le temps passer » et lorsqu’on fait « le bilan », après avoir couru partout en se disant « tu verras, tu seras bien », on se rend compte que « nul ne guérit de son enfance »…

« J’entends, j’entends » « Potemkine » ! « Dans le silence de la ville », « J’ai froid » « lorsque s’en vient le soir ». Et je voudrais que tu répondes, Jean Ferrat qui m’accompagnais depuis ma seconde naissance, « dans la jungle ou dans le zoo » : « que serais-je sans toi » ?

En 1971, Jean Ferrat était venu à Chaumont (52) à l’invitation de la Section du Parti communiste Français qui fêtait le centenaire de la Commune et une de ses animatrices proche native des lieux, Louise Michel. La salle des Fêtes municipale était bondée de plusieurs centaines de participants, et c’est là que jeune diffuseur de « NGF » (et plus tard de « l’A-G »), j’avais fait la connaissance de cet homme chaleureux… qui m’a depuis accompagné tout au long de ma vie.

NOSE DE CHAMPAGNE

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