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LE MERLE MOQUEUR
LE MERLE MOQUEUR
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3 novembre 2007

CHEMINS DU MONDE...

Banania Une camarade - Danielle BLEITRACH, sociologue et grande voyageuse devant "l'éternel" - effectue un travail considérable de décryptage des événements qui agite notre grand village mondial. Ses analyses de Cuba, de l'Amérique latine m'avaient déjà permis de retrouver le chemin de la véritable solidarité internationale (internationalisme ou internationalisme prolétarien, pourquoi pas), si nécessaire à situer notre propre combat local et européen.

J'ai, depuis, lu également ce qu'elle publie sur la Chine (et le PCC) et tout le continent asiatique... Ne pas prendre cela en compte c'est passer à côté à la fois de la compréhension d'une autre mondialisation qui tâtonne et se construit (celle du combat des peuples) mais aussi d'une conscience de notre force si elle s'appuie sur ces combats particuliers qui tissent le combat général.

Aujourd'hui, je suis "tombé" sur deux articles concernant la partie centrale de l'Afrique et notamment les luttes d'influence concernant le Soudan où une formidable partie de bras de fer est engagée, masquée par l'affaire des Enfants de l'Arche de Zoé... J'ai demandé à Danielle l'autorisation de publier ici. Je suis très heureux de la remercier de m'avoir répondu favorablement. Bien sûr, vous pouvez avec beaucoup de "profit" intellectuel consulter sur son journel à: "CHANGEMENT DE SOCIETE" -> http://socio13.wordpress.com/

Merci Danielle et voici donc...

NOSE DE CHAMPAGNE.

BISTROT SOCIOLOGIQUE

En fait, il y a un bistrot imaginaire où on se retrouve entre copains le temps d’un week-end prolongé et ça démarre toujours par une interrogation, la mienne, puisque j’invente les interlocuteurs autant les imaginer passionnés par la même question que moi. Donc nous nous interrogeons : “Comment peut-on agir ainsi a contrario de ses propres intérêts?” Comment une minorité peut-elle imposer à l’immense majorité son pouvoir ?

Il y a les flics, l’armée, la force de répression existe : par exemple, en ce moment, elle va virer les mal logés de la rue de la Banque. Tout le monde aura remarqué que la population qui proteste est aussi colorée que la très belle Rama Yade.  Mais pourquoi personne ne s’en émeut alors que l’opération des enfants de l’Arche de Zoé était destinée à mobiliser les foules autour de la venue en France d’enfants africains quitte à les arracher à leurs parents, à prendre des petits tchadiens, à leur faire de faux bandages, etc. Il y a des petits enfants serrés contre leur mère, la nuit dans les rues de paris, pourquoi ne sont-ils pas intéressants pour les médias, donc pour les ministres, seulement pour les flics ?

Avec les orphelins qui n’en étaient pas, il s’agissait de  monter une publicité autour du déploiement militaire dans le Darfour, continuer à  inventer un génocide pour la plus grande gloire de Bernard Henri Lévy et Kouchner… Comme si les problèmes réels n’y suffisaient pas et que l’hyperbole de l’ego de deux sus-nommés exigeaient le même excès dans le traitement des faits. Et avoir une centaine d’enfants figurants sous les caméras avec de faux bandages… Mais poussons un peu la réflexion ? 

Comment peut-on être totalement indifférent à ce qui se passe dans la rue de la Banque (quelle référence !), à la limite se dire qu’ils n’ont qu’à rester chez eux et que Hortefeux n’a pas tout à fait tort, puis prétendre organiser l’émotion publique sur les enfants qui ne sont pas plus du Darfour et pas plus orphelins que moi je suis archevêque, pourtant c’était cette corde sensible là sur laquelle on tirait. Pourquoi est-ce que les médias et ceux qui ont monté l’opération pour sensibiliser sur le Darfour peuvent à la fois cautionner le silence sur la répression des mal logés et de leurs enfants et susciter l’émotion sur la venue de petits Africains ?

Réfléchissez, les gens de la rue de la banque sont des salariés qui ne trouvent plus à se loger parce que l’on fait pression sur le logement social, on invite le Français à être propriétaire sans que les salaires suivent… Trop compliqué dit le rédacteur en chef, coco ça n’intéresse personne… Trop courant pas dans l’air du temps… En revanche l’opération enfants de l’Arche de Zoé devait agir sur d’autres circuits de sensibilité, ceux sans cesse sollicités de l’enfance maltraitée, les événements du Darfour pour être médiatiquement intéressant devaient se situer dans la case : assassinat de la petite Madie ou traque du pédophile thaïlandais (le méchant soudanais).

Rien que ces deux faits témoignent que l’on s’adresse peut-être au même public, mais qu’il n’est pas sensibilisé ou plutôt conditionné à l’événement de la même manière, ce qui relève de la politique - “les mal logés” - n’a aucun intérêt pour les médias, ce n’est pas “vendeur”, mais si on arrive à transformer l’événement international en fait divers, avec la victime et le criminel, c’est gagné !!! Et à la fin gangsters, notables, gens bien en cour s’entendent pour tomber sur le malade mental comme dans M. le Maudit…
Mais revenons à notre question et à la démarche “sociologique”,  je tente toujours d’analyser les faits sociaux,  de la même manière, avec la même méthode, à partir de cette interrogation: comment peut-on obtenir l’adhésion de la majorité à ce qui va a contrario de ses propres intérêts ?
Je reviens à Chomsky et à sa fabrique de l’opinion publique. Il part d’une structure, celle de la concentration capitalistique dans la presse, la télévision, tant dans la propriété que chez les grands annonceurs. Et il montre qu’il n’y a pas besoin de “complot” politique pour en arriver à un système de “propagande”, il suffit de voir comment le mythe du lecteur, de l’auditeur, à qui il faut plaire ou ne pas déplaire pour vendre crée une doxa, une norme, dans un système de production, de diffusion qui est ce qu’il est. Et il montre comment le journaliste peut à la limite avoir l’illusion de sa liberté dans un tel système. Dans les salles de rédaction, le rédacteur en chef doit dire “l’affaire de la Banque n’intéresse pas le lecteur!” Mais si 103 petits tchadiens couverts de bandages fictifs avaient atterri à Orly, ils auraient suscité l’intérêt surtout après un coup de téléphone du ministère, et la mise en branle des “réseaux” de BHL…

Ce n’est pas le sujet ici mais cela pèse y compris sur notre conception du militantisme, de la manière de mener les luttes, il faut du spectaculaire autrement ce serait raté, tout le travail de mobilisation sociale est complètement nié. D’ailleurs le militant perd de son intérêt, dix minutes de télé c’est mieux que cent mille tract. Non?

Donc la question revient à comprendre comment on peut nous fabriquer ainsi et en même temps nous donner l’illusion, comme à tout consommateur, que nous avons choisi en toute liberté, que cela répond à notre désir?

Cela revient aussi à l’analyse qu’Althusser faisait des “appareils idéologiques d’Etat”, il les décrivait dans leurs objectifs, le maintien, la justification des inégalités, et il décrivait un fonctionnement “à l’idéologie”, “transformer les individus en sujets.” C’est-à-dire leur donner l’illusion de leur liberté alors même qu’ils obéissent à des effets de structure.
Il n’y a que cela qui m’intéresse. Quand je tombe sur une vision paranoïaque qui est souvent celle du réseau Voltaire, je suis partagée. D’un côté il est parfaitement exact que la CIA agit, monte des opérations terroristes qui peuvent aboutir à des coups d’Etat, et il est très utile de les dénoncer, de les décrire, de fournir des informations qui sont cachées. Par exemple c’est sur Internet qu’ont été révélés l’existence des camps de torture, totalement illégaux, pas seulement à Guantanamo, et le fait que les avions qui transportaient les “fantômes” destinés à la torture recevaient l’assentiment de pays “démocratiques” dont le nôtre…. Donc, parler de paranoïa c’est contribuer au silence, et ceux qui tapent à bras raccourci sur le réseau Voltaire sous prétexte qu’il y a des choses non prouvées, ne se disent jamais qu’avec de tels critères c’est l’ensemble de la production journalistique “normale” qui est condamnée. par exemple quand tout le monde répète que Sarkozy a signé 3 milliards de contrats au Maroc, ou encore que désormais le Maroc est démocratique, que les assassins de Ben Barka ne sont plus au pouvoir…

De l’autre côté se limiter aux agissements de la CIA ou autres grands manipulateurs c’est totalement insuffisant comme mode d’explication pour un sociologue. Grâce à Spinoza, je me méfie de l’idée d’une volonté toute puissante, j’y vois une résurgence de la pensée religieuse. Le monde n’est pas du Da Vinci code. Si Dieu nous a créé à son image, c’est seulement parce que nous avons créé un Dieu, vision de notre propre puissance, de notre liberté de sujet, à notre image, c’est ça le fétiche. Et il y a un art de fétichiser quelques grandes institutions, la CIA comme les templiers ou autres qui nous empêche de voir la réalité. la nocivité de la CIA mais aussi ses limites dans des mouvements sociaux de grandes ampleurs, révolution ou contre-révolution. Spinoza nous apprend à conquérir notre liberté réelle dans la connaissance de ce qui nous détermine et non dans l’illusion de notre ressemblance avec le sujet divin tout puissant. Et je crois que l’analyse de l’Histoire, de ses événements autant que de sa longue durée relève de la mise en évidence de déterminismes que Marx nous a puissamment aidé à comprendre et son analyse, sa théorie  recrée la liberté réelle des êtres humains en lutte.

Il y a quelques grands exemples d’incapacité par les comploteurs tout puissants à saisir l’événement, à influer sur lui. La révolte en Iran, la chute de l’URSS alors même que la CIA ne cessait d’inventer une hyperpuissance soviétique. Les néo-conservateurs en tête six mois avant l’écroulement ne cessaient d’analyser la force de l’Empire du mal, comme aujourd’hui ils nous refont le coup de l’Islamisme et déjà celui de la Chine.
L’opération branquignole des Enfants de l’Arche de Zoé illustre magnifiquement les limites d’un complot médiatico-barbouze-ONG… Il y a bel et bien complot, les faits sont là : il fallait une opération médiatique suscitant l’émotion pour accompagner l’installation de l’Eufor sur le terrain, pour pousser encore plus à l’intervention militaire. Les faits, je les ai dit dans l’article, j’ajouterai que personne ne se demande comment il se fait qu’alors qu’il y a des dizaines de milliers d’ ONG sur le terrain, ce sont ces furieux qui bénéficiaient des journalistes ; il faut s’émouvoir de leur sort, mais aussi se demander pourquoi ils étaient là et pas avec Médecins du Monde. Quels sont les liens avec l’ONG chère à Kouchner et BHL ? Ca et l’aide de l’armée française, le fait que des individus de surcroît habillés en pompiers qui enlèvent une centaine d’enfants, font surgir le doute chez l’individu doué d’un minimum de raison, comme d’ailleurs la manière dont Bernard Kouchner se tait et laisse Rama Yade jouer les fusibles.  Il y a  donc ”complot” et celui-ci est complètement délirant, grotesque comme souvent. Il est difficile de faire plus loufoque, mais c’est assez caractéristique des personnages mondains et centrés sur leur ego que l’on voit en toile de fond.

Mais on peut penser que dans l’état du  système de propagande français, l’opération va être récupérée justement par des effets de structure, les liens coloniaux de la France avec l’Afrique par exemple. En ce qui concerne les médias, il y a un appareil idéologique bien rodé, il est bien décrit par Serge Halimi dans son article du Monde Diplomatique d’octobre 2007, l’imbrication des médias, des milliardaires et du pouvoir politique et la manière dont elle nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Comment l’escroc intellectuel qu’est Bernard Henri Lévy se retrouve-t-il au centre de réseaux de pouvoir et d’argent, en train de jouer la liaison entre PS et UMP. L’édifice sur lequel repose l’adhésion populaire à Sarkozy est peut-être branlant mais les pièces s’étayent les unes, les autres…

Il est étonnant que ce soit parfois les faits qui ne sont pas les pires qui provoquent colère et indignation. Ainsi l’augmentation de 140% du salaire présidentiel alors même que l’Assemblée vote les franchises médicales provoque la colère. Pourtant il y a une logique dans cette augmentation, si elle aboutit réellement à réintégrer dans le salaire officiel des frais jusque là masqués… Mais c’est le moment où tout à coup est “révélé” à la conscience une situation que d’autres faits beaucoup plus préoccupants (comme le bouclier fiscal) ne paraissaient pas avoir touché.  Pour que la conscience soit touchée il faut un fait marginal mais assimilable au degré zéro de citoyenneté où nous en sommes. Ne sommes-nous pas  en effet dans la même logique de dépolitisation: dans un cas (le bouclier fiscal) nous sommes devant un problème complexe, l’analyse de mesures financières au profit d’une classe, dans une vision du monde où les classes sociales ont disparu ou tout est fait pour les gommer de notre représentation du monde. Dans l’histoire de Sarkozy et son augmentation on peut ramener ça à un individu, à un poujadisme anti-élus… La même différence que celle déjà notée entre les mal logés de la banque et les faux orphelins du Darfour, l’analyse politique c’est-à-dire ce dont une société est victime et de l’autre le fait divers de la maltraitance infantile.

Le Darfour, sa crise sont ramenés à des histoires de feuilleton télévisé, avec des bons et des méchants, et cela ne peut être ainsi parce qu’a disparu de la conscience l’idée même d’impérialisme, parce qu’a avancé l’idée que ces gens étaient des fainéants, en train de se battre entre eux, l’Afrique comme un gigantesque HLM de Outreau, auquel il faut arracher les enfants.  C’est sur une telle vision que se développe l’idée d’une solidarité occidentale, de gens “évolués” de la grande démocratie nord-américaine. Mais sur le fond, cette propension au “fait divers” se substituant à la culture politique va dans le sens des intérêts occidentaux. Ce n’est pas un complot, mais une tendance lourde de la France occidentale et capitaliste que celle de l’atlantisme. Cela renvoie à tout ce que j’ai déjà analysé dans le texte sur Sarkozy et ses liens avec les Etats-Unis.

Ce qui me préoccupe c’est de comprendre comment le gentil couple qui a donné 4000 euros, l’individu qui ne cesse de s’émouvoir sur les femmes afghanes, les bonzes de Birmanie et les enfants du Darfour est-il transformé en “sujet citoyen” de l’impérialisme humanitaire?

Sur Internet, la majorité de l’information , des débats va dans le même sens, l’essentiel des flux d’information ne fait que conforter le “sens commun” et l’opinion médiatique, c’est normal, ce média se situe dans un environnement, il n’y échappe pas, ne serait-ce que parce qu’il participe du système qui veut que 90% des informations sont produites dans les pays occidentaux, concoctées dans les marmites du système de propagande décrit par Chomsky.

Il y a un filet contradictoire, d’autres informations, d’autres analyses sont produites, mais elles sont totalement confidentielles comme l’est mon blog ou même d’autres sites plus importants. Ce que j’ai constaté c’est que dès que l’audience s’élargit, c’est sur la base de la paranoïa ou de l’insulte…

Donc il  s’agit de tenter de comprendre pourquoi l’illusion de ma liberté, ma transformation en internaute sans foi, ni loi, grossier, correspond à un effet de structure et lequel. Comme je l’ai noté, pourquoi la même attitude en voiture, dans la possession d’une arme, et devant l’ordinateur… Parce que le fin du fin de l’affaire de cette illusion de liberté est qu’elle interdit toute mobilisation collective, qu’elle individualise au maximum et produit une sorte de mégalomanie agressive, ramène soit vers l’individu, soit vers la famille comme unité de consommation.

Internet fonctionne comme les autres médias et quand il y a tentative de contradiction celle-ci s’épuise, se divise… Et il n’y a pas besoin d’imaginer que quelqu’un, un groupe émanant de la police ou des renseignements généraux est à l’origine du phénomène… Les Institutions de l’Appareil d’Etat sont parfois dans la même division, les mêmes contradictions, même s’il y a un fil conducteur commun: maintenir le système. Et il faut également voir que nous sommes sans doute entrés dans une crise sociétale très profonde où il est impossible de continuer à vivre comme avant et où pourtant ne se dessinent pas d’autres manières d’être autrement. Si les conditions objectives de la transformation suffisaient, nous en aurions aisément terminé avec cette société, mais le moins que l’on puisse dire est que les conditions subjectives, représentations, idéologies, organisations ne sont pas réunies.

C’est pour cela que tout en conservant le fond de la démonstration, les structures d’un mode de production, l’objectif du profit, je suis intéressée par la manière dont Zizek et d’autres font référence au rêve, à l’irrationalité des pouvoirs…

Et là je maintiens qu’il existe à Cuba quelque chose d’autre, que tout le monde perçoit pour peu que l’on fréquente cette île et ses habitants, je ne sais même pas si les Cubains s’en rendent compte, mais pour moi cela fait des années que je tente de comprendre le sujet qui se construit à Cuba. C’est difficile parce que toutes les mesures de survie ne serait-ce que le tourisme ont des effets structurels qui vont a contrario et qui produisent les mêmes phénomènes que chez nous, mais il y a autre chose qui est peut-être l’essence du socialisme. C’est ça l’objet du livre qui ne parait toujours pas : au fait j’allais oublier de signaler qu’ayant écrit au « temps des cerises » pour lui dire que ça commençait à faire et que je lui retirais le livre, il m’a répondu aussi sec qu’il m’avait envoyé le jour même de nouvelles épreuves à corriger. Digression ? Digression ? Pas tant que ça : qu’est-ce qui peut bien pousser cet éditeur progressiste à rater ainsi la fête de l’Huma, puis toutes les célébrations de l’anniversaire de la mort du Che ?

Le monde est absurde, il paraît comme le dit Hamlet “sorti de ses gonds”, mais l’absurdité fait partie du fonctionnement à l’idéologie. Il n’est pas besoin de réprimer, il suffit de laisser s’épuiser la bête…

Ces réflexions, ma méthode s’inspire également de la dialectique de la raison, où Adorno s’interroge sur la manière dont s’est fabriqué le sujet occidental”. Il faut relire en particulier son analyse d’Ulysse, la figure de “l’entrepreneur occidental”.

Donc mes digressions qui sont errances de bistrot sociologique, reviennent souvent au même questionnement: “comment puis-je avoir l’illusion de ma liberté, alors que je suis agie?” n’est-ce pas dans cette illusion de liberté que se construit la pire des aliénations, le phénomène religieux est là… À titre de références il y a Marx, mais il y aussi Spinoza. Donc une grande espérance, celle d’aller toujours plus avant vers l’émancipation humaine en comprenant ce qui nous détermine et en travaillant notre rapport à la nature, notre environnement dont nous retirons notre vie, mais aussi notre nature humaine qui est collective, politique, et pas individuelle.

Donc le bistrot sociologique, s’il existait, aiderait chacun à poser les questions qui le préoccupent, je vous ai dit la mienne : ce système capitaliste est fou, il détruit les êtres humains autant que l’environnement, comment emporte-t-il l’adhésion de ses victimes, comment les produit-il consentantes avec l’illusion de leur liberté.

Danielle Bleitrach

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